Yanice Gauzelin hypnothérapeute

5 conseils pour endurcir son mental

par | 4 Mai 2022 | Blog

 

 

 

Les sportifs de haut niveau le savent : les aptitudes psychiques et physiques doivent être développés dans la même mesure pour être prêts le jour J.
Pour performer, il faut en effet maîtriser un certain nombre de facultés mentales. Cela nécessite un travail sur la motivation, la capacité d’attention et de re-concentration, la gestion de l’énergie et des blessures, et surtout la gestion du stress. Notre cerveau a tous les pouvoirs sur notre corps. Il contrôle tout, c’est pourquoi entraîner son mental est important. Comme dit le kenyan Paul Tergat (plusieurs fois champions et de nombreux titres) « Se demander si on peut pousser plus : la réponse est oui. Comment endurcir son mental ? je te partage 5 conseils dans cet article.

 

1)     Accepter qu’il n’y ait pas de limites à la progression

 

 

Il n’y a pas de limite à la progression. Car quand bien même on atteint son palier physique (ce que peu d’entre nous atteindront un jour, nous ne nous entraînons pas comme des professionnels.)  L’aspect mental peut encore permettre de progresser. Le mental, ça se travaille, sur des gros entraînements, sur les compétitions. C’est à force de se confronter à tes limites mentales que tu pourras les repousser. Et surtout te rendre compte que tu peux toujours aller un peu plus loin. Tu pourras toujours progresser à partir du moment où tu t’en donnes les moyens.

 

2)     Accepter la douleur et la difficulté

 

Parfois nous avons du mal avec la notion de douleur et difficulté. C’est pourtant dans ces états que se trouvent les zones de progression physique et mental. Te dire si tu as mal, que tu ne peux plus, que c’est trop dur, que tu as envie d’abandonner, représente la réaction facile. La douleur qui paralyse petit à petit ton corps, la fatigue qui tétanisent tes muscles. Ce sont des processus normaux.  Nous sommes faits comme cela. Instinctivement notre cerveau va chercher à nous rapprocher du plaisir et nous éloigner de la souffrance. C’est sa zone de confort. Nous pouvons également en sortir si nous le souhaitons, puisque nous contrôlons notre cerveau. Sortir de sa zone de confort, c’est quelque chose que l’on doit décider. A force de répétition, le cerveau s’habitue. Comme un muscle qui s’habitue à soulever une certaine charge.

 

3)     Tester les différentes approches existantes, de la pleine conscience aux techniques d’optimisation militaires

 

On a longtemps pensé qu’on ne pouvait pas entraîner le mental. Contrairement aux faiblesses du corps, que l’on travaille depuis des décennies grâce à un entraînement physique spécifique, les vulnérabilités psychologiques telles que le stress ou le manque de confiance en soi sont souvent considérées comme intrinsèques.

Si nous partons avec un certain terrain psychologique à l’origine, nous avons tous la possibilité de nous améliorer par un entrainement.

Il existe de nombreuses approches. Tu peux te finir une idée de ce qui te va en mieux en testant.

·         La Sophrologie :  Certains comme Yannick Noah ou Jo Wilfried Tsonga se sont tournés vers cette pratique bien connue des Français.

·         L’optimisation du potentiel: L’armée a développé depuis les années 90 les techniques d’optimisation du potentiel (TOP), qui s’appuient sur la respiration, la relaxation et l’imagerie mentale, pour aider les militaires à mieux gérer leur stress, se concentrer, prendre des décisions…

·         L’accompagnement personnalisé en préparation mentale : Teddy Riner parle très ouvertement de son travail avec sa préparatrice mentale. « Elle m’aide à instaurer une bonne hygiène de vie, à gérer la pression, à solidifier mon mental. »

·         La méditation : D’autres enfin s’initient à la méditation de pleine conscience, pratiquée entre autres par le champion de tennis Novak Djokovic et le triple champion du monde de freestyle motocross Rémi Bizouard.

 

4)     Reconnaître son stress et ses émotions pour les apprivoiser

 

Certains sportifs stressent beaucoup avant les compétitions. Ceux qui le gèrent le plus mal sont ceux qui ne veulent pas le reconnaitre, en font abstraction. Cette « politique de l’autruche » et le déni de émotions est ce qu’il y a de plus néfaste pour bien gérer ces émotions.

Même les sportifs ayant déjà atteint les plus hauts niveaux de réussite connaissent des niveaux de stress élevé, parfois jusqu’à y perdre tout plaisir à la compétition. Valentin Dardillat, champion du monde et champion d’Europe de Jetski pro, raconte: « J’avais un très haut niveau en compétition, mais je ne prenais plus aucun plaisir à cause du stress. La méditation m’a permis de trouver le plaisir. Sans ça, j’aurais peut-être arrêté. »

Reconnaitre ses émotions ne signifie pas y adhérer. Être 100% d’accord avec. Mais se dire « Ok, je stresse. Je n’aime pas cela, mais je le ressens quoi qu’il arrive. Je ne vais pas le nier. Maintenant je vais travailler pour bien le gérer »

Il est donc essentiel d’apprendre à connaître ce stress plutôt que de l’ignorer ou le cacher.

 

5)     Accepter les échecs

 

Les échecs peuvent êtres dures à accepter. C’est aussi ce qui peut entrainer du stress et de la pression : La peur d’échouer.

Derrière cette peur peuvent se cacher de nombreuses choses.

·         Peur de la critique, du jugement, et du rejet.

·         Peur de vivre à nouveaux des émotions difficiles si on échoue

·         Peur d’avoir sa confiance en soi et estime de soi touchée

·         Peur d’avoir fait tous ces efforts pour rien

C’est souvent quand on met un fort enjeu que cette peur se fait le plus ressentir.

Accepter l’échec ne veut pas dire que tu aimes l’échec. Simplement accepter que cela fasse partie du trajet de l’évolution personnelle, de l’apprentissage et du perfectionnement.

Sur ce trajet, c’est une halte inévitable qui se fera tôt ou tard. L’accepter c’est déjà prendre de la distance avec et mieux l’appréhender.

 

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